L’histoire commence au printemps 2019 avec une idée de Jean-Louis qui, après n’avoir pas pu y aller en 2006, remet ce projet en route. Il crée un planning qui sert de base à des réunions d’information et d’implication au siège du CAF. Oui, un mois de déplacement c’est long, c’est un voyage exceptionnel et loin de chez nous !
Tout est déjà bien planifié avec la découverte de grands treks dans trois grands massifs sauvages : au Chili, le W du Parc National Torres del Paine ; en Argentine, le Parc National Los Glaciares autour du Fitz Roy et du Cerro Torre ; et 1500 km au nord, le Parc National de Nahuel Huapi et le Tronador.
Après quelques changements et désistements naturels, nous nous retrouvons à 9 personnes : France, Isabel, Hélène, Jean-Louis, Jean-Luc, Manuel, Joseph, Marc et Didier. C’est l’été en Patagonie et c’est la pleine saison. Nous prenons en renfort une agence locale « Nunatak » pour consolider tous les points d’organisation, notamment les transferts et les réservations des refuges et autres.
Pour que le groupe fasse bien connaissance avec les conditions rudes d’effort en montagne, Jean-Louis organise fin août 2019 une randonnée de douze jours sur les hauteurs du Stubaïtal, en Autriche. Le rythme était bien soutenu, les conditions climatiques étaient là avec notamment de la neige en fin de séjour ! Le groupe a bien fonctionné et chacun a été validé apte pour aller plus loin en Patagonie chilienne et argentine. Ouf !
Nous voilà partis, à prévoir un beau budget, à acheter les billets, à préparer nos sacs, à tester nos chaussures. L’équipement est important car la Patagonie bénéficie d’un climat très variable, avec du vent, de la pluie ou du soleil, cela peut changer d’une minute à l’autre… Le vent souffle en furie et nous aurons du mal à échapper à des averses. Et puis, les distances étant importantes entre les différents lieux, il faut organiser des transferts. Nous nous préparons à voir trois des plus beaux spectacles de montagne de la planète. Voir en vrai ces montagnes que nous avions admirées en photo dans nos bouquins de géographie au lycée…
La date approche : départ le 22 janvier 2020 de Strasbourg en bus vers Francfort, vol de nuit vers Buenos Aires, puis de jour, vers Santiago du Chili. Et là le spectacle commence avec une première vision d’avion au-dessus de la Pampa et des Andes. Nos Alpes sont toutes petites à côté ! On aperçoit le sommet de l’Aconcagua, les Andes à gauche et à droite de l’avion, et des volcans (les Andes : c’est 7200 km de long et 200 à 800 km de large !).
Une nuit dans un hôtel à l’aéroport de Santiago du Chili, puis départ vers Puerto Natales dans la province de Ultima Esperanza. Oui, nous arrivons bien au bout du monde, à l’aéroport de Puerto Natalès, au milieu de nulle part où, après la pluie, une belle lumière et du vent nous attendent. Située au bord du canal Senoret relié à l’Océan Pacifique, Puerto Natalès est une petite ville de maisons en bois colorées avec au loin les massifs montagneux. Nous sommes installés à l’hôtel Hosteria, où nous laisserons nos valises pour pouvoir randonner uniquement avec nos sacs vers les refuges du W.
Premier trek : circuit W du Torres Del Paine National Park - Chili
Ce circuit comporte trois branches en forme de W ; la première longe le lac Grey puis le Glacier Grey, la seconde remonte la Vallée des Francés et la troisième va au pied des Torres del Paine. Nous quittons Puerto Natales avec nos sacs pour 7 jours de marche, avec nuit dans les refuges chiliens.
La navette, puis le bus nous emmènent à l’entrée du parc national en longeant la steppe sud-américaine. Tout au long de ces routes nous voyons l’immensité de ce pays, des clôtures qui n’en finissent pas, et des moutons, des vaches, des guanacos, des nandous, des chevaux et de temps en temps une estancia ! A l’entrée du parc Torres del Paine, nous sommes très sensibilisés par les gardes sur les risques d’incendie et tout feu est strictement interdit ! Encore un bus pour longer les lacs glaciaires et les massifs montagneux (Cuernos del Paine – Punta Bariloche). Nous arrivons à l’embarcadère pour prendre un catamaran qui traverse le lac glaciaire Pehoé. Il y a du monde, beaucoup de vent, nous sommes bien emmitouflés et il faut attacher les chapeaux ! Le temps est au beau, nous avons de la chance ! Nous en prenons plein les yeux et les sensations sont là ! Nous apercevons un grand refuge au loin qui sera notre débarcadère. Après, la randonnée commence, nos jambes fourmillent… et Jean-Louis nous guide sur ces chemins.
Le vent dans le nez, nous avançons sur des roches lissées par les glaciers, avec toujours à notre droite des tours de granite. Le lac Grey arrive, vert émeraude avec nos premiers glaçons qui flottent. Le glacier Grey n’est pas loin ! La végétation est composée de nothofagus, hêtre de Magellan ou austral avec des toutes petites feuilles dentelées. Tout au long de notre séjour nous en verrons plusieurs espèces, avec des formes et des tailles différentes. Partout l’eau coule, elle est limpide et buvable. Nous voyons les restes calcinés de la forêt qui a brûlé en 2012. A travers cette petite forêt nous voyons au loin le front du glacier Grey, nous nous arrêtons pour l’observer. C’est superbe et le temps est avec nous. On entend le vent souffler au-dessus des arbres.
Cette randonnée nous conduit au refuge Grey. Première nuit en refuge après notre départ de Strasbourg. La ville est bien loin ! Dégustation de la Cerveza Austral Patagonia qui nous désaltèrera tout au long de notre séjour. Bon petit déjeuner puis départ pour 5 heures de marche dans la forêt vers le Paso John Gardner. Très belle forêt primaire et découverte du fruit calafate sur un plan de Berberis. Il est impossible de sortir du sentier, le chablis est très important (chablis : ensemble des arbres renversés). Un cri ! « Un oiseau ! » oui, la belle vision rapide d’un condor ! Retour au refuge Grey. Le lendemain nous rejoignons en traversée le refuge Los Cuernos - Domos Francés. Nous avons de la pluie et de grosses rafales de vent, et il y a des risées sur le lac Sköttberg. Nous traversons sur des passerelles (1 personne à la fois). D’ailleurs nous rencontrons peu de monde…
Nous arrivons au bout de 8 heures au Domos Francés. L’accueil n’est pas terrible, le bar est fermé pour cause de nettoyage ! Dans notre dôme nous mettons le poêle en route car il ne fait pas chaud, ça marche et c’est agréable ! Dîner serré, puis nous dégageons pour le deuxième service et vidons la bouteille de génépi près du poêle ; là il fait chaud !
Après une bonne nuit, nous partons par un très fort vent, vers la vallée des Francés. C’est très sauvage le long du rio Francés, des glaciers suspendus sont sur notre gauche. Dans la forêt nous marchons facilement mais à la moindre clairière le vent nous empêche d’avancer. Terrible, ce vent ! Nous aurons aussi de la pluie, du grésil, du soleil et des paysages de montagnes superbes qui changent toutes les minutes. C’est vraiment un temps de Patagonie ! Deux premières chutes ce jour-là !
Puis c’est une nouvelle journée de traversée vers le refuge Chileno en longeant le lac Nordemskjöld. Pas de vent ! Vision d’une dizaine de condors planant très haut au-dessus de nos têtes. Puis d’un seul coup nous rencontrons un peu plus de monde. Oui, nous allons vers les 3 Torres, elles sont réputées et une autre entrée du parc est à proximité. Grosse discussion autour de la météo pour décider ou non de partir à 4h00 du matin pour voir le lever de soleil sur Les Torres. Finalement nous partons de nuit et faisons quelques erreurs d’orientation. De plus il y a un vent à décorner les bœufs, et ce n’est pas peu dire : deux d’entre nous seront projetés par les bourrasques, sans mal heureusement !
Impressionnant ce spectacle, avec le vent, le lac glaciaire qui fume, la lumière, les bords de la moraine qui s’écroulent avec le vent, et les Torres devant nous. Et il te faut t’accrocher, sinon tu valses dans le décor… Mais nous ne nous éternisons pas, c’est intenable ! Nous rentrons au refuge Chileno. Le lendemain retour vers la sortie du parc et notre hôtel à Puerto Natales.
Chiffres de la semaine : 7 jours de marche – 93 km – 43h50 – 4410 m de dénivelée positive – 4177 m de négative. Notre groupe fonctionne bien, certains affûtés vont plus loin que d’autres, chacun ayant des jours avec et des jours sans.
Deuxième trek : Parque National Los Glaciares – Perito Moreno et Fitz Roy – Argentine
Nous partons en bus pour l’Argentine vers El Calafate où nous louons des voitures. Là nous visitons le Parc National Los Glaciares et le glacier Perito Moreno. Le spectacle est fantastique tout le long de la route qui débouche sur le glacier. Le front de glace est là devant nous avec ses 70 mètres émergés, 5000 mètres de large et 30 km de long ! Il avance dans un bras du Lac Argentino ; nous l’observons d’abord sur les passerelles puis de plus en plus près en bateau. Superbe ! Splendide ! Nous cassons la croûte avec le glacier en face de nous. Au retour nous nous arrêtons au musée Glaciarium où nous apprenons beaucoup de choses sur les Andes et les glaciers. Intéressant !
Le lendemain, Jean-Louis nous emmène sur le Cerro Cristal (1282 m) qui nous offre une vue imprenable sur les lacs et les massifs environnants avec en face le Perito Moreno. Belle course avec un vent terrible au sommet et l’observation de très belles orchidées porcelaines sur la descente.
A nouveau transfert en voiture vers El Chalten où nous attendent les sommets du Cerro Torre et du Fitz Roy. Le long de la route nous observons les massifs glaciaires au loin. C’est immense, nous n’en voyons pas le bout ! Nous sommes bien installés à El Chalten, petite ville de sportifs de la montagne et de marginaux. Nous avons de la chance avec la météo : il fait beau et le vent s’est calmé ! Première découverte du Cerro Torre (3102m) avec sa forme de chouette en montant au Lac Torre. Comme dans les films c’est superbe, avec de beaux glaçons sur le lac (10h30 de marche), et le Cerro Torre poudré de neige et de glace en face de nous.
Le lendemain, même temps ; nous contournons avec quelques détours le Fitz Roy par l’ouest (8h00 de marche) : là aussi c’est magnifique.
Ensuite, nous rejoignons un nouveau refuge, le Piedra Del Fraile, en passant par le Lago de Los Tres, c’est à dire au pied du Fitz Roy. Journée bien remplie avec un itinéraire varié et des paysages à couper le souffle. La montée au lac, les tours du Fitz Roy en face de nous, la descente où l’on croise des marcheurs du monde entier.
Puis nous longeons Le Rio Blanco sur un chemin sauvage formidable, avec les séracs du Glacier Piedras Blancas au-dessus de nous. Enfin nous atteignons le refuge Piedra Del Fraile (9h25 de marche) : assez rustique et pas de duvet pour dormir ! Nous nous lavons dans la rivière glaciaire. Les duvets viendront par un coursier après le dîner. Ouf !
Nous avons besoin de dormir pour attaquer les 1270 mètres de montée du lendemain vers Le Paso del Cuadrado (1730m) qui se termine par un névé/glacier. Chemin raide qui passe par La Piedra Negra et qui débouche à l’arrière du massif du Fitz Roy (Aiguilles Guillaumet et Mermoz). Les tours granitiques sont là, magnifiques, et au col Cuadrado nous voyons au loin le Cerro Torre et plusieurs massifs de glaciers, d’éperons rocheux, de sommets enneigés. Un paradis pour les alpinistes qui campent un peu partout au milieu des blocs de granite. Redescente sur le même chemin vers le refuge qui sera toujours aussi folklorique, puis retour vers El Chalten et El Calafate.
Chiffres de la semaine : 6 jours de marche – 95 km – 42h14 – 4971 m de dénivelée positive et 5029 m de négative. Jean-Louis est content de nous et l’ambiance du groupe est bonne. Les transferts se passent toujours très bien. Seuls les refuges argentins sont surprenants, mais on s’y fait !
Troisième trek : Parque National Nahuel Huapi et Massif du Cerro Catedral et Massif du Tronador – Argentine
Après un transfert par avion de 1500 km vers le nord nous arrivons dans la région de Nahuel Huapi, province de Rio Negro. Déjà la ville de San Carlos de Bariloche nous surprend par sa grandeur, son architecture, sa situation au bord d’un immense lac ! C’est un lieu très touristique, créé par des Suisses en 1922, qui est devenu un lieu de villégiature important pour les habitants de Buenos Aires. Le climat est plus chaud que lors du 2ème trek, même si le vent est omniprésent. Nous profitons de la ville, de ses glaces et de ses chocolats.
Un guide est obligatoire pour nous accompagner dans les différents massifs. Il nous en faudra même un deuxième pour marcher encordés sur un glacier !
Maintenant Jean-Louis peut se relaxer car Craig, guide argentin d’origine écossaise, nous montre le chemin, veille sur nous,et s'occupera de nos admissions dans les refuges. Les transferts étant prévus, il est agréable d’être attendus après avoir marché 8 à 9 heures…
Notre nouvelle destination, dans le massif du Cerro Catedral, est le Refugio Frey en passant par la station de ski du même nom. Nous longeons de très beaux lacs aux eaux limpides et sans aucun bateau ! Nous marchons dans un couvert végétal bas, avec toujours des restes d’arbres calcinés puis cela devient très minéral. Le beau temps est avec nous, il fait chaud, cela nous change du Parc National des Glaciers ! Au refuge, de la taille d’une boite d’allumettes, nous pouvons nous baigner dans la laguna à 1700 m d’altitude. L’eau est très douce et la pause bien agréable ! Le vent a soufflé toute la nuit et il faisait très chaud dans le dortoir bondé et mal ventilé.
Pour rejoindre le Refuge Jacob, qui a été refait, nous longeons le Cerro Catedral avec ses aiguilles de granite. Puis nous passons des cols et enfin une belle descente dans des gravillons qui se termine par un couvert végétal pour rejoindre le refuge. Il est au bord d’un lac mais pas question de se baigner il fait froid. Les sanitaires sont à 500 mètres du refuge !
Au réveil il fait froid, mais beau. Nous attaquons quelques passages d’escalade de niveau 1 et 2, en passant sur de magnifiques roches lissées par les glaciers. Juste le temps de lever la tête et un condor passe au-dessus de nous. Superbe survol ! Nous continuons dans ces pointes de roches acérées. Nous passons des cols, basculons, descendons, remontons, traversons avec quelques écarts. Nous avons une crête en vue, puis nous arrivons sur le sommet du Cerro Navidad (2060m), petit plateau rocheux avec une vue à 360°. On profite de ce panorama, le Massif du Tronador en toile de fond. C’est beau et très varié ! Mais ce n’est pas fini !
Il faut descendre sur un névé, marcher au bord d’un ruisseau dans un fond de vallée, puis remonter vers le refuge Segre (9h10 pour cette journée !).
Surprise ! Il n’y a qu’une seule salle avec quelques petites tables et la cuisine au fond. Très rustique, on dirait nos refuges d’il y a 50 ans dans les Alpes ! Le dortoir, c’est pareil, tout le monde par terre et l’on trouve tant bien que mal un bout de duvet déchiré et des ponchosbien usés pour dormir. Au réveil, l’horizon est bouché par les nuages; du coup Craig décide de faire le retour direct plutôt que le grand tour prévu. Notre minibus nous attendra à l’arrivée.
Retour vers la ville de San Carlos de Bariloche pour se reposer, manger des glaces, boire une bière. Nous sommes installés dans une auberge de jeunesse très sympa, nos lessives sont suspendues aux fenêtres. Nous préparons notre dernier périple vers le Tronador (3491 m), qui est un volcan au repos, et sous lequel se trouve le refuge Otto Meiling. Là, nous empruntons un chemin très large, au milieu d’arbres magnifiques, des Coihues (Nothofagus) vieux de plusieurs siècles. Nous arrivons à ce refuge en cours de rénovation, au bord du glacier. Des militaires argentins viennent y faire des manœuvres. Départ hasardeux le lendemain avec un deuxième guide, dans le blanc des nuages et 1 cm de neige fraîche, progressant encordés sur le glacier. Pas terrible et monotone, nous allons jusqu’à Filo Lamotte (2337 m). Le Tronador reste dans les nuages. Nous descendons sur le glacier Alérée; malgré quelques crevasses, c’est une marche tranquille !
L’horizon s’ouvre lorsque nous arrivons à la roche où nous enlevons nos crampons. Le paysage est superbe avec les séracs, les glaciers, de grandes cascades et le lac glaciaire couleur verte. Nous faisons une pause dans cet univers sauvage, à côté d’une ancienne sortie de lave verticale bien nommée « la muraille de Chine » ! Nous apercevons le refuge Agostino Rocca. Nous marchons sous des cascades au bord de magnifiques petits jardins de mousse et de petites fleurs rouges (Lacrimas de Arroyo). A peine arrivés au refuge, quatre majestueux condors tournent au-dessus de nous, ils sont curieux et viennent tout près. Cinq minutes incroyables, nous savourons ce moment. Ce sera notre dernière nuit en refuge !
Le lendemain c’est le retour par bateau vers le Lago Frias puis le Lago Nahuel Huapi pour rejoindre San Carlos de Bariloche. Mais avant cela il faut rejoindre le premier lac. Ce sera là encore dans une imposante forêt primaire où à chaque pas il faut être concentré. Le chemin passe sous des arbres couchés ou découpés en escalier et souvent sur des planches au milieu de l’eau stagnante. Impressionnant, glissant et physique ! Nous rejoignons le lac Frias. Coup de chance nous pouvons prendre un bateau rapidement, puis le suivant aussi, avec un bus entre les deux. Nous naviguons comme dans les fjords norvégiens.
Chiffres de la semaine : 7 jours de marche - 75 km – 42 heures - 4822 m de dénivelée positive - 5155 m en négative.
Après, tout s’enchaîne pour rentrer à Strasbourg. Nous passons deux nuits à Buenos Aires et visitons cette mégapole aux grandes avenues avec ses 22 millions d’habitants… Nous terminons notre séjour avec un copieux repas de viande argentine et de vins argentins (Malbec) tout aussi bons. Nous nous régalons ! La seule petite mauvaise note de notre séjour sera au retour à Francfort, l’avion a du retard, nous n’avons pas eu tous nos bagages, loupé la navette pour Strasbourg. Finalement tout est rentré dans l’ordre à Strasbourg. Nous avons eu beaucoup de chance aussi car nous n’avons pas été touchés par le Coronavirus et ses conséquences.
Nous avons randonné pendant 20 jours, fait 262,7 km, pendant 128 heures, le cumul des dénivelées : + 14.203 m et – 14.361 m.
Merci encore à Jean-Louis et à la bonne humeur de chacun pour avoir fait de ces moments des souvenirs inoubliables !
Didier Tavernier
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